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1976-79
A beaucoup écrit depuis son installation en France, mais, tout en faisant paraître des textes dans des revues (La NRF, Les Lettres nouvelles, Le Nouveau Commerce…) n’a pas cherché à publier de livres. Les manuscrits accumulés commencent à paraître à un rythme rapide. Des récits : Les Limbes incandescents (1976), Dérives (1978), Lettres de Gourgounel (1979) ; des livres de poèmes : Scènes d’un monde flottant (1976), Terre de diamant (1977). Collabore à La Quinzaine littéraire avec des articles (sur Artaud, Barthes, Derrida, etc.) qui se font remarquer, lui faisant beaucoup d’amis et autant d’ennemis. Ces articles, qui sont en fait des essais, seront plus tard repris dans Une apocalypse tranquille.

1979
Soutient une thèse de doctorat d’État sur « Le nomadisme intellectuel », qui est reconnue comme ouvrant un champ de recherches inédit. Adopte la nationalité française (sans toutefois perdre sa nationalité britannique). Se considère comme un intellectuel scoto-européen. Organise un spectacle, Le Monde blanc, à la Galerie des Arts à Paris (lectures par cinq comédiens de textes amérindiens, inuit, celtes et asiatiques, avec musique ethnique et projections d’extraits de films et de diapositives), spectacle repris par la suite dans divers autres lieux (Neuilly, Saint-Malo, château de la Roche-Jagu, Maison de la Poésie à Paris). Voyage au Canada, de Montréal au Labrador.

1980
Publication du Visage du vent d’est, et de deux livres de poèmes, Mahamudra et Le Grand Rivage.

1981-82
Publication de son premier livre d’essais : La Figure du dehors, qui va servir à beaucoup de révélateur et de vademecum sur de nouveaux sentiers. Collaborations avec le musicien Jean-Yves Bosseur : Satie’s Dream, The Sun-Moon Sequence. Exposition au musée des Beaux-Arts de Pau : L’Itinéraire et l’Œuvre de Kenneth White. Tournage à Pau, à Paris et en Écosse du film de la BBC, Kenneth White, nomad (présenté sur les écrans en 1983).

1983

Quitte les Pyrénées, sans jamais les oublier, pour s’installer sur la côte nord de la Bretagne. Nommé à une chaire de poétique du XXe siècle à l’université de Paris-IV. Publie La Route bleue, le récit de son voyage au Labrador, pour lequel il reçoit le prix Médicis étranger. Membre du comité artistique de la Maison de la poésie récemment créée à Paris et le restera, avec de moins en moins de conviction, jusqu’en 1990. Écrit le livret (textes et poèmes), accompagné de compositions musicales de Jean-Yves Bosseur, du spectacle-cantate Vent d’Ouest, le chant d’un monde, monté par le Centre d’action culturelle de Saint-Brieuc.

1984

Sur la route au Japon
Voyage au Japon, sur les traces du poète japonais du xviie siècle, Bashô. Il en résulte un film, Les Chemins du Nord profond, tourné par François Reichenbach, et un livre, Les Cygnes sauvages qui paraîtra quelques années plus tard. La compagnie de l’Athanor met en scène à la bibliothèque municipale d’Antony son long poème Le Grand Rivage, avec voix diverses et musique de Robin Troman. Spectacle repris par la suite dans le Jardin Shakespeare au Pré Catelan et au festival d’Édimbourg.

1985
Reçoit le grand prix du Rayonnement français de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. Fondation (à l’initiative de Mme Michèle Duclos) d’un fonds d’études Kenneth White à l'université de Bordeaux, ultérieurement transféré à la bibliothèque municipale. Publication d’Une apocalypse tranquille. Un spectacle, De Glasgow à Hong Kong, est mis en scène au théâtre de Caen, avec les comédiens Jacques Gamblin et Louis-Basile Samier.

1986-87
Publication d’Atlantica (poèmes), qui reçoit le prix Alfred de Vigny, et L’Esprit nomade, une version remaniée de la première partie de sa thèse. Exposition à Nîmes : Kenneth White, le chemin du haïku. Tournage en Bretagne par Michel Moy, pour la Maison de la poésie à Paris, de Kenneth White, Îles et livres, qui reçoit le prix du meilleur film sur la littérature et la poésie au Festival international du film d’art de l’UNESCO.

1988
Écrit des textes pour la Cantate de la côte Océane, spectacle interactif câblé, mis en scène par le Théâtre du Versant à Biarritz. Conférence en Martinique, au centre culturel du Marin. Commence à s’intéresser à ces « Isles de l’Amérique » (il aime cette vieille terminologie française) où il retournera fréquemment, invité pour différentes collaborations (séminaire sur « La culture de la mer », atelier d’art géopoétique, etc.).

1989

Renoue avec l’édition de langue anglaise, après un long « exil ». Publie The Bird Path, un recueil de tous ses longs poèmes, et Travels in the Drifting Dawn. Deuxième voyage aux îles de l’Amérique (Guadeloupe, la Dominique). Fonde l’Institut international de Géopoétique qui aura bientôt des centres dans plusieurs pays. Exposition Les Chemins de Kenneth White à Caen, reprise plus tard dans divers autres lieux.