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Le Lieu et la Parole

Entretiens avec Gilles Plazy et divers autres interlocuteurs, 1987-1997.
Cléguer, Éditions du Scorff, 1997.

Présentation de l’éditeur (fragment)

     Dialoguant ici avec douze interlocuteurs, tant en France qu’en d’autres pays, Kenneth White nous entraîne sur les traces de son enfance écossaise, de ses périples, de ses rencontres, de ses affinités intellectuelles. Chemin faisant, il se situe par rapport aux préoccupations de l’époque, à divers contextes socio-culturels, à certaines questions éternelles.
     Le résultat est un livre qui non seulement constitue une approche d’une des œuvres les plus significatives actuellement en cours, mais offre aussi un éclairage sur le monde de cette fin de XXe siècle. Avec Kenneth White, on voyage toujours, de lieu en lieu, de topique en topique, d’une dimension de la vie à une autre. Et toujours avec énergie, clarté, une sensation d’espace.

Extraits
Table des matières (entretiens 1987-1997)

Préface de Gilles Plazy.
À travers les territoires, cinq entretiens avec Gilles Plazy pour France Culture.
Dernières nouvelles des mondes flottants, avec Yan Ciret pour la revue du Théâtre de la Bastille.
Chamanisme, Amérique, géopoétique, avec Thierry-Pierre pour la revue Sources, Maison de la poésie de Namur.
Le mouvement whitien, avec Jean-François Duval pour la revue Construire, Zurich.
Anarchie, écologie, géopoétique, avec Jean-Pierre Attal pour La Tribune internationale des langues vivantes, Paris.
D’île en île, l’archipel, avec Patrice Ancona pour la revue Cuntrasti et diffusé à Radio-Corse, Ajaccio.
La dimension cachée, avec Gilles Farcet pour la revue Nouvelles Clés, Gordes.
Du nomade au géopoéticien, avec Khalid Hajji pour la revue Al-Monaataf, Oujda.
Une nouvelle carte culturelle, avec Branco Masirevic pour la revue NIN, Belgrade.
L’Europe aux yeux ouverts, avec Javier Santiso pour La Lettre du Mouvement européen, Paris.
Au bord du fleuve, avec Emmanuel Dall’Aglio pour le programme de la Nuit de la poésie, Rouen.
Géopoétique et géopolitique, avec Michel Philippon à Bordeaux (entretien inédit).

Presse
Quoi qu’il écrive, Kenneth White ne donne jamais l’impression d’être contenu dans ses livres : ils apparaissent tantôt comme des traces d’instants intenses, tantôt comme des esquisses de trajets à suivre ; dans tous les cas, ils stimulent le lecteur avec la force revigorante, contagieuse d’un esprit qui brasse les données culturelles et existentielles pour toujours se placer plus loin, ailleurs qu’en elles ; pourtant, rien de plus précis et d’incisif que sa prose méditative, au point que même ses entretiens paraissent aussi pensés que ses essais. Ce qu’on peut appeler son sens de la formule juste et de la critique qui dénude son objet, semble aussi net dans la conversation que dans les textes qui présupposent un travail prolongé. On comprend bien, à le lire, que cette définition des buts de l’écriture lui correspond : « Écrire, pour moi, c’est, comme au début, essayer de trouver un peu de clarté, de créer un espace dégagé, d’atteindre à une sensation d’univers. » Cette clarté et cette pertinence sont la marque d’un intellect puissant dont la force est toujours joyeuse ; sa joie paraît liée au travail de l’esprit de synthèse qui sait tirer l’essence des choses qu’il perçoit, se délecter du meilleur et rire du pire.
     Denitza Bantcheva, La Tribune internationale des langues vivantes