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Le Gang du Kosmos

Poétique et politique en terre américaine.
Marseille, Wildproject, 2015.

Présentation de l’éditeur

     Le Gang du Kosmos est une cavalcade sauvage en compagnie de quatre poètes américains : Allen Ginsberg, William Carlos Williams, Gary Snyder et Robinson  Jeffers.
     Dans le sillage du projet de Walt Whitman, Kenneth White nous offre un jet continu de poésie sur un ring surchauffé, une séance ivre de littérature à quatre voix, une soirée entre amis qui se prolonge dans la nuit jusqu’au matin.
     Pas de chronologie dans le déroulement de cette « ligne whitmanienne » au fil du 20e siècle : le temps s’enroule dans une spirale qui va et vient entre New York, la Russie, San Francisco, la Chine, Big Sur et le Gange.
     L’hommage spectaculaire d’un poète à quelques-uns de ses confrères électifs, dans une atmosphère d’émulation dont seul le vieux Whitman sort indemne.
     Écrit en 1978, inédit jusqu’à ce jour, Le Gang du Kosmos s’impose comme une clef de voûte dans l’œuvre de White. Et sans doute comme l’un des meilleurs livres jamais écrits sur l’Amérique.
Presse
À cinq poètes américains, Walt Whitman, Allen Ginsberg, William Carlos Williams, Gary Snyder et Robinson Jeffers, qu’il regroupe sous le titre Le Gang du Kosmos, Kenneth White, poète, penseur, fondateur de la géopoétique, a consacré un formidable livre… « La logique de ce livre n’est pas celle de l’histoire de la littérature, dit-il dans sa préface, c’est celle d’une géographie de l’esprit. » Une exploration sauvage du langage, libéré de toute afféterie littéraire, rassemble ces écrivains. Un certain rapport, aussi, au territoire américain et à ses origines : c’est le rivage atlantique ou la région des Rocky Mountains qui fascine, plutôt que New York ou Los Angeles. Selon Kenneth White, cette aventure poétique et cosmographique a une double origine. C’est d’abord De la démocratie en Amérique d’Alexis de Tocqueville qu’il convoque : pour le philosophe français, la mise en place de la démocratie ne peut se produire que par la libération de la pensée et de l’expression. Or, pour Kenneth White, c’est l’œuvre de Walt Whitman qui vient incarner ce souci de créer un langage révolutionnaire accessible au plus grand nombre, et son travail n’a jamais cessé d’irriguer la grande poésie américaine. L’auteur approche l’espace qu’il explore frontalement. Chacun de ses portraits est une extraordinaire performance d’écriture qui combine l’analyse de l’œuvre et l’histoire de l’œuvre.
     Amaury da Cunha, Le Monde des livres

En deux livres jalonnant ce qui est peut-être le vrai voyage postmoderne, Kenneth White poursuit sa quête géopoétique. À tous ceux qui, partagés entre dégoût et désir, sentent plus que jamais le besoin de s’écarter, de se frayer un passage vers un monde agrandi et premier, les livres de Kenneth White sont un vrai bonheur. S’y incarnent une clairvoyance, un sens du réel, un dynamisme, qui allègent, ouvrent des espaces, proposent des voies vers une vie plus dense, un esprit plus large, un rapport au monde plus sensuel.
Le premier des deux livres qu’il nous donne aujourd'hui, Le Gang du Kosmos, écrit en 1978, constitue l’antichambre de son œuvre. S’inscrivant dans le sillage de Walt Whitman, qui voulait fonder poétiquement un monde nouveau en retrouvant la relation homme-nature et en brisant le carcan des formes littéraires, ce livre revisite la vie et l’œuvre de quatre figures marquantes de la contre-culture américaine, Allen Ginsberg, William Carlos Williams, Gary Snyder et Robinson Jeffers. Quatre singuliers dont le cheminement poético-politique aura visé à élargir l’étendue de la conscience humaine au-delà de ses frontières fixes. En mettant leur vie en contact immédiat avec le sensible de la vie élémentaire du Kosmos – au sens grec d’une « totalité harmonieuse » – ils ont cherché à en extraire une énergie, une puissance et une félicité sombres.
     Richard Blin, Le Matricule des Anges, n° 162, avril 2015.