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Le Visage du vent d'est

Traduit de l'anglais par Marie-Claude White.
Nouvelle édition. Paris, Albin Michel, 2007.

Préface à la nouvelle édition (fragment)

     Une ville balancée entre Occident et Orient, les petites îles odorantes de la mer de Chine, la grande île montagneuse de Taïwan, puis la suave et sauvage Thaïlande, des rivages du Sud aux collines du Nord, et les berges méditatives du Mékong… Voilà la géographie de cette pérégrination.
     Mais à l’intérieur de la géographie, il y a le vent qui souffle, et derrière le voyage, il y a le visage.
     Le « visage du vent d’est » est une ancienne expression chinoise pour désigner la réalisation du tao. « Si tu reconnais le visage du vent d’est, dit Chou Hi, chaque fleur est le printemps. » Et Lao Tseu, parlant de la région où souffle le « vent d’est », dit : « Impossible à définir, on l’appelle la forme du sans forme, et l’image de ce qui n’a pas d’image. »
     Ne cherchons là ni religion, ni philosophie, ni mystique.
     Il existe un au-delà de tout cela, qui n’est pas un au-delà.
     À propos de « l’homme réel sans situation », Rinzaï dit ceci : « Il est sur la route, sans avoir quitté la maison. Il est dans la maison sans avoir quitté la route. N’est-il qu’un homme ordinaire, ou a-t-il pénétré autre chose ? Qui peut le dire ? Il n’est homme vivant qui puisse le définir. Dès que vous essayez de le saisir, il n’est plus là – il est de l’autre côté de la montagne. »
     Quand je voyage, j’ai toujours cette phrase en tête.

Extraits
Pour les extraits, voir à la première édition (1980).

Presse
Vingt-sept ans après sa première édition, ce texte demeure toujours aussi réjouissant.
     Ulysse/Télérama

Prenant pour point de départ le monde flottant de Hong Kong, le récit s’enfonce plus loin dans la mer de Chine du Sud, pour aborder Macao et Taiwan, avant de pénétrer en Thaïlande. C’est donc un livre de voyage, mais qui ne s’arrête pas à la géographie ni au compte rendu impressionniste ; un voyage qui se nourrit également de culture ancienne et contemporaine, et aborde même aux rivages de la contemplation. Cet ouvrage est, comme toujours chez Kenneth White, superbement écrit, dans la prose d’un poète où se retrouve tout à la fois clarté et densité, drôlerie et méditation. La pensée, ici, vagabonde en liberté dans une ouverture totale au monde. Un régal !
     Robert Yves Quiriconi, Associated Press

L’Asie a un visage insaisissable… même pour Kenneth White. Après des mois d’errances entre la Chine, Taïwan, Macao et la Thaïlande, l’écrivain-voyageur hésite toujours entre la dérision et la contemplation pour décrire la région. L’Asie a tant de facettes qu’elle ne se livre jamais vraiment. Elle inspire le rire et les larmes, la douceur et la sévérité. Elle est un enfant étrange né de croyances anciennes et de désirs de modernité. Elle est tout et son contraire : curieuse et farouche, avide et timide, souvent désirable. Il y a chez Kenneth White, tantôt moqueur, tantôt attendri, un plaisir intense à croquer les contrastes de ce continent. Un magnifique voyage à travers le regard et les mots de cet homme passionné.
     Trek Magazine       

Voir d'autres extraits de presse à la première édition.